Egarement



Egarement du soir dans le reflux du monde. Tout s’embrouille, tout se perd en pleine ronde. Le Soleil en gerbes d’or vient s’effondrer dans sa lumière. C’est la mort fauve du plus ardent des solitaires.


Egarement du monde dans le ressac du soir. Les formes s’épuisent dans leur sursaut de couleurs. Est-ce là l’ultime prestige ? Plus un souffle, plus un mot à espérer du ciel. L’ailleurs a succédé au temps.

Et l’homme est nu dans la tourmente.