Nocturne


Ce que le jour disperse aux quatre vents,
la nuit l’étend dans sa litière noire.
Son regard chargé d’étoiles regarde par-delà nos rêves,
ses pieds s’enfoncent dans nos sables,
et son rire déborde les rives du silence.


Nuit qui lentement bat comme un coeur d’homme,
tu es la raison du jour, sa saison, sa chanson.
Et le noir qui t’habille fixe sur ta robe
le chapelet d’un bonheur tout grelottant de blancheur.