Lustre et vanité

Ils se déclarent tes maîtres, mais leur lustre
ne brille que de l’éclat de leur vanité.
Leurs yeux se noirciront aux braises d’une victoire usurpée.
Ne crains rien du poing de leur violence.
Ils rencontreront l’ascèse de leur chair
quand leur orgueil aura cédé aux soubresauts des larmes.


Tous, ils périront aux flammes de leur arrogance,
et le surnom d’insecte qu’ils t’octroyaient
n’aura d’écho qu’entre les murs de leur isolement.


Sois fier du simple regard que tu vouais à tes frères d’infortune.
Il rafraîchira jusqu’à ces princes offensés répandant leur fierté
sur une terre qui déjà
les oublie.