Masse



Palper sa nuit. S’agréger à son corps. Sentir cette masse écaillée, ces nerfs abandonnés à la facilité du drap.

Se dire que ces membres défaits, ces strictions contenues, cette odeur fertilisée, …se dire que cette respiration, cette sueur,…se dire que tout cela entretient le même commerce, que tout cela détermine le même cosmos.


Sous l’urgence de la peau, redevenir chair et sang. S’amollir au contact d’une fatigue lourde peut-être, mais ô combien essentielle.

Le chemin du corps est le dernier refuge contre l’absolutisme des sens.