Envol



De la lumière nous n’embrassons jamais l’envol.
Une chaleur moite nous assigne au refuge des ombres.
Englués dans leur douleur taciturne
Nos coeurs cultivent l’amnésie du ciel.


Enfin touchés, enfin brisés
Laisserons-nous le souffle des étés
S’empêtrer dans la chevelure de nos amours ?