Dans la déchirure de l’être



Dans la déchirure de l’être, la lumière éveille la beauté à sa source.
La couleur prospère de la déflagration du jour.
La mer s’abreuve d’un rêve familier.


Dans la déchirure de l’être, la nuit palpite des orages.
L’étoile apaise sa splendeur.
La douleur dépose la chair assignée.


Dans la déchirure de l’être, la chagrin console l’esclavage.
L’humilité conduit chaque ruisseau.
Un papillon épouse sa métamorphose.


Dans la déchirure de l’être, les montagnes s’égarent dans les creux du ciel.
Les vents s’abritent aux contreforts des nuages.
Les fleuves s’emparent des rives pour grandir.


Dans la déchirure de l’être, le bonheur s’est débarrassé de toute imposture.