Aimée



« Aimée, la chair soudaine s’abreuve au puits de tes dons. Ta nuit s’étire en crues, en vagues - la noce dans ses limons transporte tes orages, délivre ton parfum, calcine ta beauté. »


« Aimée, ton cri, c’est ta victoire. La nuit rayonne où ta pudeur est condamnée. Brisons nos peurs sur ces instants de préférence. Des fleuves immenses ont libéré mon corps aux rives de tes seins. Le mal est doux d’une solitude arraisonnée. »


« Aimée, ô balancement d’écume aux insomnies du feu. La nuit me brûle où s’approchaient tes pas. Tant de rêves se sont accumulés dans l’édifice de tes yeux. »

« Qu’ils sont tendres, Aimée, les liens de l’homme à la femme amarré ! »