Belles années



C’était au for de nos plus belles années.
Nos femmes lascives, éperdues,
jouaient de toute la fantaisie de leur corps face au Soleil couchant.


Des îles allongées glissaient leurs plages
sous la splendeur des peaux dénudées.


Nous étions simples et solidaires.
Nos âmes rebroussées interrogeaient
la clarté des chairs souveraines.


Vraiment, il fallait s’aimer pour ainsi s’éprendre
de la douloureuse monotonie des jours.