Rêves



Certaines femmes magnifiquement s’épurent à travers rêves. Elles s’inventent, s’immolent, s’achèvent à lit ouvert. La nuit est leur patience autant que leur souffrance. Leur corps descelle un peu plus à chaque étoile la pierre nue du souvenir.


Aux draps confié, un jeune chagrin distrait sa chevelure. Qu’il est beau, le ciel d’un tel visage ! La vie s’endort aux lèvres embrassées. On entend jusqu’à l’âme chuchoter sa douceur.


Depuis toujours, un même feu couve qui s’élargit sous la cendre.