Pour l’Amour d’une Rose



Un soir versé nu sur la terre
Méditas-tu, pensive Rose,
Le sens inné de toute chose
Et de la Vie le long Mystère ?


Fiers qui sourient à leur misère,
Plus à rêver qu’ils ne supposent,
Sais-tu pourtant jamais que n’osent
Se divulguer les Solitaires ?


Quand je t’aimais dessus nos êtres
Vint s’éveiller pour te connaître
Une douleur jaillie de l’Homme.


Mais saintement tu te fis fleur
Car c’est ainsi que je te nomme
A t’incliner au flot des heures.