A genoux



Qui ne s’est jamais caché dans une étoile
Qui n’a jamais versé toutes les larmes de son âme
Qui n’a jamais senti fondre le vent contre sa chair


Ne connaît rien de la grandeur humaine
N’a rien compris aux preuves du ciel
Manque à la substance pure de son être


Il faut naître mortel pour rejaillir vivant
Seule la finitude peut s’adosser à l’infini

C’est Dieu même qui s’agenouille
Quand la beauté vient se blottir entre ses bras