Et si la vie

Et si la vie n’était qu’un regard, mais qui serait tout, abandon et extase, débâcle et réconfort, dans cette volonté d’embrasser jusqu’à l’origine argumentée du Monde ?

Et si la mort, au plus profond des yeux, rapprochait sans les confondre la mer et le sable dans une même pureté de larmes ?

Et si l’homme renouait au centre organique de l’existence, dans l’acquiescement sublime à leur sublime finitude ?