Quelquefois

Quelquefois, on trébuche à trop vouloir comprendre la matière, à percer sa substance, à camper dans son épaisseur.

Quelquefois, on se perd dans la folie des choses comme en plein amour.
L’être jamais ne se laisse posséder.
Juste amadouer un peu, par petites touches.
Juste respirer dans un puissant silence.

Quelque chose de la douleur, de la grandeur, de la fragilité des jours n’est plus à surprendre.

Quelque chose demeure sans fin dans l’inamovible.