Mer soudaine, Ô folle ressemblance !
Le corps ne triche pas.
Il exulte au miracle de sa transparence.
Il n’exclut ni ne juge.
Il parle la langue douce de sa prime enfance.
Entier face au Soleil – nu
face à l’amour – nu
face à la souffrance.
Mer intègre,
Ô folle résonance !
Dur ou sensible,
sévère ou vulnérable,
le corps rejoue le Monde dans chacun de ses naufrages.